UPL (Usines Peters-Lacroix) link
Alphonse Lacroix acheta en 1867, à Laeken, un petit atelier de fabrication de papier à la planche. La fabrique se développa rapidement et sa mécanisation fut adoptée en 1872. Néanmoins, suite au décès prématuré de son fondateur, sa veuve dut en assurer un moment la gestion, aidée dans sa tâche par son deuxième époux, Herman Peters, dont le nom fut associé à l’enseigne. Détruite à deux reprises par les flammes, en 1883 et 1902, l’entreprise fut reconstruite dans des installations plus modernes, situées à Haren. La fabrication du papier peint, freinée par les deux conflits mondiaux, est alors dirigée par Georges Lacroix et Yvan Peters, les enfants aînés, devenus entre temps associés. Assez rapidement, l’entreprise gagne de nouveaux marchés, par l’ouverture de succursales à l’étranger et compte parmi ses collaborateurs, quelques artistes tels que Oberkampt, Huet, Venet, Lafitte et Dufy. Notons que Victor Servranckx* et René Magritte* y sont aussi mentionnés, vers 1922. Les procédés d’impression sont variés, citons l’impression rotative avec cylindre* à relief, l’héliographie*, la flexographie*, la sérigraphie* et le système Rotascreen, dont le nom fut déposé par l’usine permet l’impression en double largeur. Ces techniques plus modernes cohabitent toutefois avec l’impression à la planche, le flocage* ou la production de papier imitant les cuirs*, spécialité de la firme, qui disparaîtra en 1979 (Bernard JACQUÉ, Vademecum, p. 38 ; UPL, p.14-30).
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Illustration:
Page d'un catalogue UPL, 1952.
© KIK-IRPA, Bruxelles (X034299)