impression mécanique (gr. n. f.) link
Mécanisation de l’impression à la planche* pour le papier peint due à l’Anglais William Palmer, qui a conçu à cet effet une machine vers 1823, les avancées relatives à l’impression en taille-douce étant nécessairement calquées sur les modes de fabrication et de résistance du papier, la concurrence économique tant en France, qu’en Angleterre et aux Etats-Unis, ayant accéléré les innovations. La manufacture alsacienne Jean Zuber & Cie dépose en 1826 son brevet pour l’impression à l’aide de cylindres gravés en creux*, système amélioré entre 1839 et 1841 par la firme anglaise Potter, qui met au point l’impression du cylindre en relief*, mû par une machine à vapeur et alimenté par un drap continu. Ce principe est à la base de la fabrication de papier peint en vigueur jusque dans les années 1960. L’émulation que suscitent les avancées industrielles a contribué à faire baisser les coûts de production et par conséquent à favoriser sa diffusion. Même si les qualités de ce type de papier mécanisé n’équivalent pas celles de l’impression manuelle, la technique a néanmoins contribué à l’installation courante du support mural dans les intérieurs du monde occidental partir du milieu du XIXe siècle (Boussoussou, 2004, p. 61 ; Bull. de la Soc. d'Encouragement pour l'Industrie nat., 1853, p. 406-409 ; De Bruignac, 1995, p. 11-12 ; Figuier et al., 1875, p. 12-14 ; Jacqué, 1991c, p. 31 ; Jacqué & Wisse, 1997a, p. 5, 7, 92-93.).
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Illustration:
Illustration issue du livre de Louis Figuier, "Une Histoire du papier peint", extrait de "Descriptions des principales industries modernes", Furne, Jouvet et Cie Editeurs, 1876. Réédité par An. C. Lelieur et V. De Bruignac, Editions Trait pour Trait, Barbentane, 2005.