marche des couleurs (gr. n. f.) link
La marche des couleurs* correspond au relevé des teintes à appliquer sur le papier peint, selon l’ordre qui leur est alloué initialement dans les étapes d’impression. Pour l’impression à la planche*, chacune d’entre elles est annotée et/ou accompagnée d’un chiffre indicatif de passage, étant donné le temps de séchage nécessaire. Les couleurs peuvent donc être superposées sans risque de mélange, les premières applications concernant habituellement les nuances moyennes, que l’on nomme « tons géométraux »* ou « tons mats », qui dessinent la silhouette générale des motifs, leur volume étant précisé ensuite par les couleurs plus sombres (les « tons d’ombre ») et enfin les couleurs claires ou « tons de lumière ». Dans le cas de l’impression mécanique*, les couleurs, étant plus rapidement déposées, sont donc encore imprégnées d’humidité et imposent au metteur sur bois de veiller à éviter les superpositions indélicates. Par ailleurs, vu la finesse et la transparence des couches de couleurs, il faut veiller nécessairement à imprimer les clairs avant les teintes plus foncées (De Bruignac, 1995, p. 56 ; Jacqué, 1991c, p. 30 ; Lenormand, 1822, p. 244).
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Illustration:
Carton de papier peint avec fleurs stylisées, Teepe (dessinateur).
Gouache sur papier, 1901-1950 ca.
Provenance Molenbeek-Saint-Jean, firme Bosquet.
Molenbeek-Saint-Jean, La Fonderie, Musée bruxellois de l'Industrie et du travail.
© KIK-IRPA, Bruxelles (X015204)