Brevet d’invention, pour un procédé de dorure sur toute sorte de papier de tenture velouté, accordé le 14 décembre 1854, pour prendre date le 23 novembre de la même année.

Description (copie). J’emploie pour la gravure de mes motifs des poinçons et des matrices en cuivre et en acier ou en tout autre métal allant au feu ; tandis que par les procédés ordinaires, on ne se sert que de planches gravées sur bois. J’emploie aussi des cylindres en acier pour imprimer, ainsi que pour appliquer l’or : ces deux opérations se font en même temps. Pour faire adhérer l’or sur le papier ou sur les étoffes, je mets une couche d’albumine sèche sur la partie que je veux imprimer et dorer ; ensuite, je mets l’or sur la partie albuminée et j’applique mon poinçon, que j’ai chauffé au degré nécessaire. Je passe ma tenture au-dessous du premier cylindre, qui se trouve chauffé par un deuxième cylindre que j’ai rougi au feu et que j’introduis dans le premier cylindre pour lui donner la chaleur voulue pendant l’impression. J’emploie aussi pour les applications des dessins de mes courants ou bordures des molettes poussées à la main ou à la mécanique. (Recueil spécial des brevets d’invention publié en exécution de l’art. 20 de la loi du 24 mai 1854, première année [1854-1855], Bruxelles, A. Labroue et Cie ,1854 [sic], p. 492).