Neale (R.), représenté par le sieur Guillery (C.), à Bruxelles. link
Brevet d’importation, pour des perfectionnements aux machines à imprimer sur papier, au moyen de planches de cuivre, de rouleaux, etc., accordé le 25 janvier 1855, pour prendre date le 10 du même mois.

Description (analyse). Les planches en cuivre sont fixées sur une espèce de chaîne sans fin ; elles sont amenées sur la machine où elles reçoivent l’encrage, c’est-à-dire l’encre ou les couleurs disposées dans des bacs à compartiments, et où elles sont recouvertes de patrons mobiles qui, protégeant certaines parties de leur surface de tout contact de couleur, permettent l’application de plusieurs couleurs sur la même planche, celle-ci, après son passage contre les rouleaux encreurs, est soumise à l’action de nettoyeurs, qui, sous forme de courroie en cuir ou autre matière convenable, frottent la surface et enlèvent la couleur de manière à ne la laisser que dans les rainures. La planche, conduite par la chaîne sans fin, vient enfin passer sous le rouleau presseur au-dessus de la machine au moment où la feuille de papier, descendant d’un plan incliné, est entraînée sur le rouleau pour recevoir l’impression. – Quelquefois la gravure est appliquée sur des sections de cylindres ou sur des planches courbées et cintrées. (Recueil spécial des brevets d’invention publié en exécution de l’art. 20 de la loi du 24 mai 1854, première année [1854-1855], Bruxelles, A. Labroue et Cie ,1854 [sic], p. 566-567).