Brevet d’importation pour des perfectionnements dans la fabrication des papiers peints, délivré le 30 septembre 1861, pour prendre date le 21 septembre 1861.

Description (extrait). – « L’un des perfectionnements consiste à appliquer, sur papier, des vernis gras et brillants, soit avec une planche plate, soit au rouleau, c’est-à-dire à imprimer des dessins en vernis gras ou autre, au moyen de planches ou de cylindres gravés, comme il est d’usage pour les couleurs ordinaires. Quand aux fonds brillants, qui se font avec des couleurs et des gommes délayées à l’huile, à l’essence, etc., qui sont alors de véritables vernis colorés, ils ont toujours été appliqués uniformément sur toute la surface du papier, soit avec une brosse, soit avec un pinceau, c’est ce qu’on appelle en fabrication faire les fonçages. Les fonçages se font, tantôt sur du papier déjà imprimé, tantôt sur du papier n’ayant encore reçu aucune couleur. Enfin, on les fait quelquefois à la mécanique, c’est-à-dire sur une machine spéciale avec un rouleau uni. Ainsi, dans la fabrication des papiers peints, jamais les dessins n’ont été imprimés en vernis brillants, ni avec la planche plate, ni avec le rouleau. Cette impression de dessins en couleurs quelconques à l’huile ou à l’essence dite vernis, au moyen de planches gravées, ou de rouleaux gravés, est donc neuve : c’est une nouvelle méthode d’appliquer les couleurs brillantes dans la fabrication des papiers peints ; il en résulte de nouveaux produits industriels. J’ai imaginé de faire des rouleaux qui impriment à la mécanique, les marges et le dessin, je veux dire la partie la plus considérable du dessin, car les parties plus ou moins déliées de ce dessin, qui sont d’autres couleurs, s’impriment également, et en même temps, avec autant de rouleaux qu’il en faut. (brevet 11497) (Recueil spécial des brevets d’invention publié en exécution de l’art. 20 de la loi du 24 mai 1854, 8e année, Bruxelles, Th. Lesigne, 1861, 7e catégorie, p. 122).