Chézaud (L.-F.) et Christen (H.-J.), à Ixelles. link
Brevet de perfectionnement pour des additions à l’impression des étoffes, tissus, papiers, etc., délivré le 15 février 1864, pour prendre date le 26 janvier 1864.

Description (extrait). – « L’invention consiste : 1° dans l’application d’une machine nouvelle de notre invention à l’impression à plusieurs couleurs des papiers, étoffes, tissus, etc., mais que nous appliquons particulièrement à l’impression des papiers pour la reproduction des timbres-poste, billets de banque, des billets de commerce, lettres de change, actions, obligations et des étiquettes-enveloppes ; 2° à l’impression et ou pointillage simultané des timbres-poste, au moyen d’une combinaison particulière de cylindres ; 3° au gommage des timbres-poste que nous exécutons préalablement à l’aide d’un cylindre gravé uniformément, soit d’un picotage très-serré, soit d’un cannelé exécuté diagonalement sur le cylindre. Ces nouveaux mode de gommage, d’impression et de pointillage, par leur exécution à la fois facile, rapide et correcte, permettent de réaliser d’importantes économies. Le bâti principal porte une course en bois qui se prolonge en arrière de 4 à 5 mètres ; elle supporte les rouleaux et les rappels servant à la tension d’un drap continu, et l’appareil au moyen duquel s’enroule le papier au fur et à mesure qu’il s’imprime. Cet appareil est formé d’un arbre monté sur deux coussinets ; ces coussinets sont fixés sur les poteaux qui supportent la course ; sur cet arbre en fer se montent des bobines mobiles que l’on enlève lorsqu’elles sont couvertes de papiers imprimés et que l’on remplace successivement par d’autres bobines. L’arbre qui porte ces bobines porte à l’un de ses bouts une poulie sur laquelle s’adapte une courroie communiquant avec l’arbre moteur de la machine. Sur le bâti principal sont ajustés les coussinets sur lesquels se placent les cylindres imprimeurs ; les coussinets portent des coquilles qui servent à régler la position des cylindres et à ôter le jeu qui pourrait nuire à la précision des raccords. Deux des coussinets sont munis d’excentriques ; ces excentriques ont la faculté de se mouvoir sur eux-mêmes au moyen de vis de rappel, et d’une denture ménagée sur leur circonférence. Lorsque l’on fait mouvoir ces excentriques à l’aide de vis, on abaisse ou on élève le centre des tourillons des cylindres et ces derniers eux-mêmes, de manière à établir leur parallélisme entre eux et par rapport au presseur ou cylindre. Quant à ce dernier, nous avons ménagé, au centre de son tourillon, un trou communiquant avec l’intérieur, et destiné à introduire de la vapeur pour le chauffer et pour sécher le papier, lorsqu’il sort des premiers rouleaux. Des dessins sont joints à la description. (brevet 15635) (Recueil spécial des brevets d’invention publié en exécution de l’art. 20 de la loi du 24 mai 1854, 11e année, Bruxelles , 1864, 7e catégorie, p. 4).