Moulard (C. D.), à Bruxelles link
Brevet d’importation pour l’application à toute espèce de cuirs, de l’estampage et du cylindrage combinés avec la teinturerie, etc., délivré le 30 novembre 1867, pour prendre date le 21 novembre 1867.

Description (extrait). – « L’invention consiste dans l’application à toute espèce de cuirs, de l’estampage et du cylindrage combinés avec la teinturerie et toutes les manutentions, impressions et veloutés usités dans la fabrication des papiers peints. L’estampage s’obtient par les balanciers estampeurs à froid et par tout autre balancier à l’usage des industries mentionnées plus haut et autres ; le cylindrage s’opère au moyen de machines à cylindrer portant des cylindres gravés, roulant sur des rouleaux dit contre-parties, épousant les formes de la gravure ; ces contre-parties se confectionnent soit en papier, soit en gutta-percha, etc. La teinture s’obtient au moyen de bains colorants, dans lesquels on laisse séjourner les cuirs qui doivent subir les opérations mentionnées plus haut ; les manutentions et impressions usitées dans la fabrication des papiers peints s’obtiennent soit mécaniquement, c’est-à-dire par l’impression au cylindre, soit par l’impression avec des planches, lesquelles, pour plus de précision et pour être à l’abri des influences atmosphériques, de la sécheresse et de l’humidité, subissent, sans que ce soit une condition extrêmement essentielle, les modifications suivantes : 1° planches à quatre voliges, comme pour l’impression sur l’indienne, au lieu de trois ; 2° planches en caoutchouc durci ; 3° planches avec revêtement de tôle à sa partie inférieure, portant une gravure en métal quelconque, mais de préférence en cuivre, le tout en rapport avec les plaques ou fers gravés pour obtenir le relief. Au moyen de ces différentes manutentions appliquées sur toute espèce de cuirs et combinées de la manière suivante : 1° teinture au moyen de bains colorants et manutentions en usage en papiers peints ; 2° teinture, manutentions des papiers peints et gaufrage ou estampage ; 3° teinture, manutentions des papiers peints, estampage et cylindrage réunis, j’obtiens : 1° l’article pour tentures murales et pour meubles rappelant les peintures sur cuirs d’autrefois ; 2° l’imitation des tapisseries des Gobelins et de toute espèce de tissus en soie ou en laine, quel qu’en soit le coloris et encore les brocarts d’or ; 3° les baguettes en bois sculpté ou doré, les frises, les corniches, les rosaces, les cartons pierres de toute espèce. (brevet 22535) (Recueil spécial des brevets d’invention publié en exécution de l’art. 20 de la loi du 24 mai 1854, 14e année, Bruxelles, 1867 , 7e catégorie, p. 145).