lis (n. m.) / lys (n. m.) (Lilium sp.) link
La culture occidentale a enrichi de tous temps le lys de significations diverses. L'Antiquité* romaine lui associait déjà la fécondité, en rapport avec une légende hellénique tardive : alors que Junon allaitait Hercule, du lait écoulé de son sein pénétra en terre et fit jaillir la fleur*. L’Ancien Testament lui adjoint les vertus de beauté et d’épanouissement spirituel tandis que l’iconographie chrétienne la présentera surtout comme symbole de pureté et de chasteté, en raison de sa blancheur. La fleur est dès lors fréquemment représentée aux côtés de la Vierge ou comme attribut de nombreux saints et figures allégoriques ; elle est l’emblème de l’Innocence, de la Majesté ainsi que de l’Immortalité, car elle renaît chaque année de son bulbe resté en terre. Le lys est également présent sur les armoiries de la capitale toscane et sur celles des rois de France (Bax et al., 1999, p. 46 ; Droulers, 1949, p. 129 ; Impelluso & Férault, 1999, p. 85 ; Tapié, 2004 p. 148 ; Van Sprang et al., 1996, p. 223, 230 et 240).
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Illustration:
Papier peint à double chemin à motif floral (détail), Lizzie Derriey (dessinateur).
Impression mécanique sur papier, 1911-1950 ca.
Provenance Molenbeek-Saint-Jean, firme Bosquet.
Molenbeek-Saint-Jean, Musée bruxellois de l'Industrie et du Travail.
© KIK-IRPA, Bruxelles (X015219)