Opération effectuée sur le verso du papier peint en vue de supprimer les irrégularités du support au moyen d’un galet de cuivre ou d’une pierre dure (silex, agate...). Jusqu’au XVIIIe siècle, le lissage s’effectue à la main. Ensuite, le galet est maintenu par une armature mobile puis le procédé se mécanise dans les années 1830-1840 : un petit rouleau de cuivre (la lisse) est alors activé par une machine à vapeur. On reconnaît un papier lissé non posé au léger brillant qui caractérise le verso, tandis qu'au recto, la matité des couleurs* n'a pas été altérée (De Bruignac, 1995, p. 22 ; De Bruignac & Santrot, 1997, p. 26 ; Figuier, 1875, p. 19 ; Jacqué, 1991c, p. 17 ; Lenormand, 1822, p. 200 ; Nouvel & Seguin, 1981, p. 102 ; Teynac et al., 1981, p. 219 ; Velut, 2005a, p. 113).