hippie (style) (gr. n. m.) link
A la fin des années 1960, la mode hippie, le pop art et le design psychédélique influencent le décor intérieur. A cette époque, s’affirme la vogue des papiers peints aux motifs graphiques exacerbés, parfois géométriques, à la couverture spatiale imposante, qui se déploient dans des gammes de couleurs très vives : si la sobriété chromatique d’antan survit, l’adoption de ce style nouveau, faisant la part belle aux fleurs orangé et décors mauves, marque une véritable rupture de ton (Papiers peints, p.46). Dans la même veine, le début des années 1970 coïncide avec l’engouement pour l’imitation de textiles et pour les effets floutés réalisés à partir de motifs floraux ou de photographies, sans cesse renouvelés grâce à l’utilisation de techniques plus rapides (impression héliographique*, flexographie*). Des posters* destinés à couvrir un mur, sont composés de plusieurs lés, à la manière des panoramiques. Ce foisonnement graphique sera progressivement ralenti par les effets de la crise de 1973, qui marquent le retour aux références traditionnelles (Jacqué & Wisse, 1997a, p. 83).
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Illustration:
Papier peint Pop Art, Les papeteries de Genval (impr.), projet de Paolo Biondi.
Gouache sur papier à dessin, 1967-2000 ca.
Molenbeek-Saint-Jean, La Fonderie, Musée bruxellois de l'industrie et du Travail.
© KIK-IRPA, Bruxelles (X015237)