Kinkarakawakami (n. pr.) link
Papier-cuir doré avec motifs en reliefs, produit au Japon dans la seconde moitié du XIXe siècle. Si la fabrication des premiers kinkarakawa ou kinkarakami est due à Horiki Hujiro, qui la met au point en 1684, la production de papiers de tenture à partir de la même technique reviendra ultérieurement à l’usine tokyoïte Takeya. Dès les années 1870, le raffinement des imitations de cuirs repoussés destinées à l’exportation suscite l’engouement du public européen, en particulier britannique. En 1877, une succursale de la firme anglaise Rottman Strome & C0* (devenue Rottman & Co en 1890) s’installe sur l’archipel et en devient l’exportateur attitré vers l’Occident. Des pendants européens ne tardèrent pas à occuper le marché, comme ce fut le cas dans nos régions, les Usines Peters-Lacroix* en ayant fait l’une de leurs spécialités (Jacqué, 1991c, p. 37 ; Jacqué et Wisse, 1997a, p. 67-69 ; Wailliez, 2007, Teil 1., p. 168-177 et Teil 2., p. 321-327 ; Wailliez, Van Bos & Glaude, 2005, p. 869-874).
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Illustration:
Kinkarakawakami, Rottman and Co. The Camberley n° enrg. 353575.
Papier en relief, production mars 1901, pose 1909.
Bruxelles, Café Cirio.
© KIK-IRPA, Bruxelles (X008602)