Couleur* délayée dans de l’eau, avec un liant*, et dépourvue de graisse - cire, huile, résine, chaux ou silicate. Les couleurs à la détrempe sont représentées par les aquarelles, les gouaches, les peintures* à base de colle* (peintures aqueuses) et excluent donc les peintures « a tempera » (peintures à émulsion, comme la peinture à l’œuf), les acryliques etc. En papier peint, la détrempe, introduite par les Anglais, sera adoptée dès le milieu du XVIIIe siècle en France par Jean-Baptiste Réveillon (1725-1811), en remplacement des encres grasses*, va permettre une grande variété de nuances (Jacqué, 1991c, p. 15 ; Perego, 2005, p. 258).