papier vélin (n. m.) link
Papier à la cuve* très lisse, fabriqué à l’aide d’une forme sans vergeures (voir papier vergé*) et ne présentant pas de marques Sa surface imite le vélin (parchemin fabriqué avec la peau d’un veau mort-né) dont il tire son nom. Il est destiné à la fabrication de papiers peints luxueux. Bien que sa mise au point soit revendiquée tant par Jean-Baptiste Réveillon (Paris, 1725-1811) qui le produit dès 1782 au moulin de Courtalin (Brie, FR), que par Jean-Baptiste Johannot (Paris, 1725-1795) à Saint-Etienne (Loire, FR), par les Didot ou par Etienne de Montgolfier, il est attesté en Angleterre dès 1756, où il est fabriqué par John Baskerville. C'est un papier ne présentant pas de marques dans son épaisseur grâce à l’emploi d’une forme* sans vergeures (voir papier vergé). Le nom de vélin vient de l’aspect du papier, similaire à la peau de veau-mort né. (De Bruignac, 1995, p. 25 ; Jacqué, 1991c, p. 11 ; Boussoussou et al., 2004, p. 18 ; Perego, 2005, p. 541 ; Teynac et al., 1981, p. 90 et sv. ; Wisse, 1997c, p. 88).
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Illustration:
Domino en papier vélin, auteur inconnu.
Impression à la planche, 1751-1800.
Lieu de conservation inconnu.
© KIK-IRPA, Bruxelles (KM8864)