papier rabouté (n. m.) link
Papier* formé de l’assemblage de feuilles* collées bout à bout, par une manipulation précise, le raboutage*, de façon à former des rouleaux*, dont la longueur communément adoptée correspond à neuf aunes soit un peu plus de dix mètres (10,69 m). Cette opération est réservée aux femmes, moins bien rémunérées. Les rouleaux de papiers étaient courants en Angleterre* d’abord, notamment pour la fabrication des tontisses, dans le courant du XVIIIe siècle puis en France* à partir de 1760. L’opération du raboutage est très importante car elle permet l’utilisation de motifs de rapport plus important. Le papier rabouté ne permet cependant pas l’impression au cylindre* car le collage ne résiste pas à la traction (Boussoussou et al, 2004, p. 18 ; De Bruignac, 1995, p. 10 ; Figuier et al, 1875, p. 11 ; Jacqué, 1991c, p. 11, 13 ; Mauny, p. 23 ; Nouvel & Seguin, 1981, p. 12 ; Teynac, 1981, p. 18 ; Velut, 2005a, p. 110).
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Illustration:
Papier peint rabouté avec fleurettes, auteur inconnu.
Impression à la planche sur papier vergé, 1791-1810 ca.
Provenance Bruxelles, rue de Laeken, Hôtel Dewez.
© KIK-IRPA, Bruxelles (Y007201)