papier peint étrusque (gr. n. m.) link
Papier* qui s’inscrit dans la veine de l’anticomanie, prépondérante dans les années 1780-1790. Voir le chapitre Styles : à la grecque, à l’étrusque.
Parmi la variété des papiers peints représentatifs du « goût étrusque » dérivés du « goût à la grecque », deux variétés différentes peuvent se distinguer. Les premières sont constituées d’éléments architecturaux imitant la grandeur des édifices romains représentés dans leur ensemble ou en ruines*, parfois seulement évoqués par une de leurs composantes (colonne*, chapiteau*). Les secondes sont animées de figures mythologiques*, allégoriques*, accompagnées de leurs attributs, de putti* ou animaux* selon des compositions imaginaires ou selon des scènes inspirées de fouilles archéologiques. Aux papiers exécutés selon le « goût étrusque » sont associées des couleurs* de fond très sombres qui contrastent volontairement avec les motifs de premier plan. Ils sont par ailleurs fréquemment employés comme décors de bordures* ou de lambris* (Velut, 2005a, p. 33-35).
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Illustration:
Papier peint avec cartouche et putti, manufacture Robert et Cie.
Gravure sur papier, 1795 ca.
Provenance Bruxelles, Ancien Hôtel d'Ursel.
Rixheim, Musée du Papier peint.
© KIK-IRPA, Bruxelles (KM7359)