Invoeroctrooi voor een simultaan procedé van wafelen, kleurendruk en vergulding van leder, weefsels, etc., afgeleverd op 30 juli 1860, met ingang op 24 juli 1860.

Description (extrait). – « Le procédé qui caractérise mon invention a pour objet la simultanéité des opérations du gaufrage, et de l’impression en couleurs et en dorure des cuirs Dulud, dits cuirs à reliefs L’appareil que j’ai combiné à cet effet se compose, comme base primitive de deux rouleaux superposés et formant un laminoir. L’un de ces rouleaux est en métal, soit en cuivre, soit en alliage dit métal Darcet ; c’est à la surface de ce rouleau que se trouve gravé en creux le dessin qu’on veut reproduire. L’autre rouleau est la contre-partie en relief s’adaptant parfaitement dans le mouvement circulaire à tous les creux du rouleau-matrice ; la composition de celui-ci est en carton-pâte, gutta-percha ou un mélange de cette matière avec le caoutchouc, et doit être comprise dans la propriété du brevet. J’ai annexé à ce rouleau principal divers appendices. Ainsi : 1° pour mettre en couleur à une seule teinte uniforme, un rouleau unique est mis en contact avec le rouleau-matrice, lequel, dans le mouvement circulaire qu’il lui imprime, se charge de la couleur que ce rouleau lui cède, après l’avoir reçue lui-même d’un rouleau que nous appellerons pourvoyeur, et qui la prend dans un encrier en contact duquel il opère son mouvement circulaire. 2° Pour la mise en couleur à plusieurs teintes, j’ai disposé des rouleaux que nous appellerons rouleaux-clichés et qui sont en gutta-percha. Ces rouleaux ont subi les mêmes préparations que la contre-partie elle-même, mais à la surface desquels on n’a réservé à chacun d’eux que les diverses parties du dessin qu’ils doivent mettre en couleur, de telle sorte que si la décoration doit être à deux couleurs, rouge et verte, par exemple, le premier sera approvisionné de rouge par un pourvoyeur et il déposera dans son mouvement circulaire cette couleur pour les fonds auxquels elle est destinée, respectant les autres parties du dessin, puisqu’elles n’existent plus à sa surface. Il en est de même pour le deuxième rouleau-cliché, qui recevra également et en même temps que le premier, d’un rouleau pourvoyeur, la couleur verte qu’il déposera sur les parties du rouleau-matrice destinées à recevoir cette couleur. Il en sera de même pour un plus grand nombre de couleurs à appliquer. 3° Pour la dorure, un rouleau pareil aux précédents, portant à sa surface tous les reliefs et creux à dorer, et que nous appellerons rouleaux mixtionneur, reçoit d’un rouleau pourvoyeur la mixtion qu’il dépose sur toutes les parties destinées à être dorées. Un dessin est joint à la description. (brevet 9381) (Recueil spécial des brevets d’invention publié en exécution de l’art. 20 de la loi du 24 mai 1854, 7e année, Bruxelles, Th. Lesigne, 1860, 7e catégorie, p. 95-96).