Uitvindingsoctrooi voor verbeteringen aan de vervaardiging van behangpapieren, afgeleverd op 21 juli, met ingang op 8 juli 1862.

Description (extrait). – Mon appareil se compose d’une table supportant un tambour mobile à une hauteur stipulée pour recevoir la couleur d’un baquet posé sur la table, au-dessous du tambour ; les cylindres gravés se trouvent entre le tambour et le baquet et tournent dans des coussinets fixés à la charpente. L’application de la couleur sur le cylindre imprimant se fait au moyen d’une toile tendue sur un triangle dont un des angles plonge sans le baquet à couleur posé sur la table ; toutes ces pièces partielles sont reliées entre elles au moyen d’une complication de rouages dentés. Dans ces machines, l’ouvrier monte ou descend le tambour à l’aide du pied, sans peine ni fatigue, et il conserve l’usage de ses deux mains. L’application de la couleur est beaucoup plus simple : le baquet à couleur s’accroche tout simplement à l’axe du cylindre portant le dessin ; une toile plonge dans la couleur et presse contre le dessin avec lequel elle tourne, par l’effet même de la pression qui se règle d’elle-même à l’aide d’un ressort. La communication du mouvement dans l’ensemble se fait par pression et frottement ; il ne faut que trois roues dentées pour maintenir la régularité des couleurs et dessins entre deux cylindres, cinq roues pour trois cylindres, et ainsi de suite. Dans l’appareil existant, chaque cylindre imprimeur doit avoir son axe, sur lequel il est rivé avec deux engrenages aux extrémités, comme régulateurs. Dans la nouvelle machine, un seul axe suffit pour supporter successivement tous les cylindres, ce qui réduit considérablement les frais de fabrication de l’axe, du cylindre et de l’ajustage. On passe simplement l’axe dans le cylindre et on le fixe avec une pointe à vis. Des dessins sont joints à la description. (brevet 12870) (Recueil spécial des brevets d’invention publié en exécution de l’art. 20 de la loi du 24 mai 1854, 9e année, Bruxelles , 1862, 7e catégorie, p. 108-109).