Balin (P.) te Sint-Joost-ten-Node link
Invoer voor een procedé om schilderijen en drukwerk met lijm te fixeren en te consolideren, afgeleverd op 31 januari, met ingang op 21 januari.
Ce procédé repose sur la propriété que possèdent certains sels d’alumine et plus particulièrement l’alun (sulfate double d’alumine et de potasse), de se combiner avec les matières gélatineuses provenant de l’ébullition de la peau, des os, des cartilages, etc., connus sous les désignations de colle de peau, colle de parchemin, encollage, colle forte, gélatine, etc., en les rendant insolubles.
De toutes ces gélatines, j’emploie de préférence la colle de veau connue sous le nom d’encollage, et de tous ces sels, l’alun.
La pratique de ce procédé consiste :
1° A étendre très-largement d’eau la colle dite encollage ; c’est une des conditions absolues de réussite pour conserver l’effet mat des peintures et des impressions à la colle et le reflet propre aux dorures et argentures fausses et au bronze ;
2° A étendre de la même manière la solution d’alun pour établir une proportion convenable entre cette dernière et la colle ;
3° A appliquer à la main ou mécaniquement sur une décoration peinte ou imprimée en couleurs à la colle, par conséquent mate, ou sur toute espèce de décoration d’or ou d’argent faux ou de bronzes, par conséquent oxydable, une couche de cette colle ;
4° A étendre de la même manière sur cette première couche une fois séchée, une seconde couche de la solution d’alun ;
5° Enfin à laver à grande eau au moyen de brosses douces ou d’éponges, lorsque cette seconde couche est sèche à son tour, afin d’enlever l’excédant d’alun qui ne s’est pas combiné avec l’encollage et qui, sous l’aspect de poudre blanchâtre, forme un voile sur la décoration. » (brevet 53643).
(Recueil spécial des brevets d’invention publié en exécution de l’art. 20 de la loi du 24 mai 1854, 28e année, Bruxelles, Th. Lesigne, 1881, 7e catégorie, p. 6-7).