jaune de cobalt (gr. n. m.) link
Pigment* inorganique de synthèse, jaune-rougeâtre vif, que l’on nomme aussi auréoline*. Bien qu’il soit généralement considéré comme hexanitrocobalt (III) tripotassique, d’autres composés apparentés ont été proposés. Il a été découvert par le chimiste allemand Nicolaus Wolfgang Fischer (Grossmeseritz (Mähren), 1782-1850) en 1831 à Breslau (alors Prusse, aujourd’hui Wroclaw [Pologne]), au cours de recherches sur les nitrites. Il n’est cependant présenté comme pigment que vingt ans plus tard, avant d’être adopté, malgré son coût, par les artistes aquarellistes, ainsi que dans la peinture* à l’huile, dès la fin du XIXe siècle. Le pigment est réputé avoir été rendu populaire par deux aquarellistes, l'Américain Aaron Penley (1807–1870) et l'Allemand Arthur Mühlberg. En raison de sa faible opacité, il était souvent additionné de pigments jaunes : le jaune de chrome* et le jaune de cadmium* (Eastaugh et al., 2004, p. 117 ; Gettens & Stout, 1966, p. 109-110 ; Perego, 2005, p. 69).
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