violet de cobalt (gr. n. m.) link
Pigment* inorganique de synthèse, pourpre, que l’on rencontre sous deux formes, les phosphates de cobalt (pourpre clair) et les arséniates de cobalt (pourpre rosé). Les premiers furent proposés en 1859 par le chimiste français Jean Salvétat, suite à l’appel de la société industrielle de Mulhouse, désireuse d’employer de nouvelles couleurs violettes en impression textile. Cette utilisation apparaît cependant assez tardivement, vu que les deux composés chimiques servaient depuis cinquante ans dans la fabrication du bleu de cobalt*. L'histoire de l'arséniate de cobalt est moins bien connue, bien qu’il se trouve dans le stock des fabricants de couleurs Roberson et Winsor & Newton. Très coûteux, ces pigments sont toxiques et ont un pouvoir colorant assez faible (Gettens & Stout, 1966, p. 109 ; Perego, 2005, p. 782).
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Illustration:
Violet de cobalt.