blanc (n. m.) link
Terme qui recouvre plusieurs variétés telles que le blanc de plomb*, le blanc de céruse*, le carbonate de calcium*, le blanc de Bougival* ou blanc d’Espagne* et le blanc de craie*. Dans le domaine du papier peint, le blanc est employé pour désaturer un coloris et apporter une nuance plus faible ou pour peindre un motif en blanc. La couleur blanche constitutive des décors de la fin du XVIIIe siècle est majoritairement préparée à base de calcite ou composée de céruse, et à défaut, de craie additionnée de blanc de plomb*. Le blanc et le blanc mat (bleuté) étaient par ailleurs fréquemment employés comme arrière-plans de motifs plus colorés, dans les années 1770-1780, au même titre que les tons gris. Le blanc de plomb puis le blanc de baryte seront préférés dans les années 1820-1830, en raison de leurs propriétés couvrantes et opacifiantes, supérieures à celles des blancs produits à base de craie. Ceux-ci seront par conséquent davantage employés lors de l’impression plutôt que pour le fonçage Le blanc est fréquemment utilisé comme couleur de fond, par exemple pour les imitations de toiles de Jouy, comme couleur de contrefond (imitation de dentelle, de linon-baptiste), mais aussi pour rehausser d’autres couleurs en apportant une touche lumineuse. Selon Albert Racinet, le blanc est le ton le plus isolateur de tous. Tout comme le noir, le blanc est utilisé pour le contour de motifs. Blanc et noir sont aujourd’hui associés, à l’exclusion de toute autre couleur, dans des compositions contemporaines (Figuier et al., 1875, p. 221-222 ; Jacqué, 1991c, p. 15 ; Lenormand, 1822, p. 220-221 ; Rinuy, 1998, p. 102 ; Velut, 2005a, p. 75 ; Watin, 1815, p. 16-22).
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Illustration:
Blanc de titane.